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Tourisme à Marrakech

Tourisme à Marrakech
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11 novembre 2014

Procédé de fabrication des objets de la poterie à Marrakech

riad la croix berbere Marrakech 3

La poterie se présente comme l’un des premiers métiers de l’artisanat au Maroc, tandis que le Maroc lui se présente comme l’un des pays les plus expérimentés en termes de poterie et d’artisanat en général. Le développement des différents métiers a été bien évidemment influencé par les avancées technologiques, mais cela n’a rien enlevé à la dextérité et à l’authenticité des créations artisanales faites au Maroc. S’agissant de poterie, Marrakech est l’une des villes où l’on retrouve le plus d’experts dans la matière. On compte aussi d’autres villes dans le Sud et Nord du Royaume. Les poteries ont plus qu’un rôle utilitaire, elles servent aussi d’objets de décoration dans divers intérieurs, notamment dans celui très somptueux du Riad Alili.

Comment fabriquer une poterie dans la ville de Marrakech

riad la croix berbere Marrakech 1

Avant de se lancer dans la fabrication de poterie, il faudrait connaitre le processus de fabrication de ces objets de valeur. Le processus qui est utilisé depuis des décennies dans la ville de Marrakech et dans d’autres villes du Maroc comprend quatre grandes étapes : le modelage, le façonnage, la cuisson de l’objet et enfin l’émaillage. Le modelage est la première étape à mener à bien, après s’être approvisionné en matières premières. Le modelage consiste simplement à mélanger l’argile recueillie et séchée pendant plusieurs jours, avec de l’eau et de lui donner la forme que l’on souhaite. Les formes de la poterie marocaine résultent en un mélange de plusieurs courants, écritures, motifs, dessins, etc. Une fois le modelage terminé, on peut procéder au façonnage. Le façonnage consiste à fouler de gros galets aux pieds. Cette étape exige une certaine dextérité. Une fois la terre suffisamment foulée on la découpe en bandes que l’on roule sur elles-mêmes, ensuite on la fait reposer encore pendant plusieurs jours. Ensuite, le potier peut se servir du tour pour donner avec ses mains une forme à la motte. Les potiers se servent de raclettes pour enlever le surplus de terre et les spatules servent à lisser le tout.

riad marrakech 2

Une fois la forme lissée, les artisans de Marrakech galbent l’encolure du pot et d’un mouvement ferme, en se servant d’un fil ils séparent le pot de la motte. Ensuite, les poteries sont séchées au soleil. L’avant-dernière étape est la cuisson. Elle se fait dans un four chauffé à 900°C. Le four doit avoir une forme à la fois cylindrique et conique et est divisé en deux parties : un foyer creusé dans le sol dans lequel on enfonce le combustible et la chambre de cuisson dans laquelle on pose les poteries à faire cuire. La cuisson doit se faire pendant environ 6 heures. L’enfournement consiste simplement à prendre les poteries séchées au soleil et à les mettre délicatement dans le four, en évitant que les différents pots se touchent sinon ils colleraient. De plus, la chaleur doit pouvoir circuler entre les différents pots. La dernière étape qui n’est pas la plus simple de toutes est appelée l’émaillage, elle consiste en fait à l’embellissement du pot obtenu après cuisson.

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5 septembre 2012

Louer un riad avec piscine à Marrakech pour assister au premier festival de pratiques énergétiques et arts zen

Marrakech est une ville qui innove et qui accueille des évènements uniques dans leur genre. Ces derniers suscitent l’intérêt des potentiels visiteurs et contribuent à faire de la ville ocre une destination touristique de choix. Ainsi les touristes ne louent pas le RiadAlili avec piscine à Marrakech uniquement pour vivre l’expérience du riad mais aussi pour assister à ces évènements. La ville de Marrakech a récemment abrité le premier festival international des pratiques énergétiques et arts zen. L’évènement s’est tenu du 9 au 11 Mars 2011. Ces trois jours étaient donc consacrés à l’art ancestral qui est représenté par des « sports » ou pratiques énergétiques et arts zen notamment le Taïchi chuan. Une façon de populariser ces pratiques et de les faire mieux connaître par ceux qui ont des appréhensions à leur égard. L’évènement était une initiative de l’Association Marocaine de Wushu et Taïchi.

Le Wushu est le terme mandarin qui désigne les arts martiaux chinois, également connus sous le nom de Kung-Fu ou boxes chinoises. Le Wushu est constitué de différentes techniques et styles de pratiques qu’elles soient armées ou à mains nues. Ces styles sont nés en Chine et s’y sont développés au fil des siècles. Le terme kung-fu a fait son apparition dans le monde occidental vers les années 1970. A l’époque il désignait uniquement les films chinois où on retrouvait beaucoup la pratique des arts martiaux. D’un point de vue phonétique le terme kung-fu qui s’écrit en réalité « gong fu » signifie avoir un savoir faire, maitriser un art. On est donc plus proches de la notion d’artisan, celui qui acquiert l’expérience d’un métier à travers l’apprentissage auprès d’un maître. On peut donc dire qu’un peintre possède le « gong fu » en peinture etc. C’est valable dans tous les domaines. Pour ce qui est du terme mandarin « wushu », transcrit en français comme en anglais, il désigne les arts martiaux chinois, tandis qu’en Chine il correspond à l’expression « art martial ». Dans un sens global, le terme « wushu » désigne ce qui a trait à la guerre. Pour la petite histoire, le terme wushu désigne un sport de combat qui existe officiellement en Chine depuis 1949, on l’appelle aussi « wushu moderne ».

Pour le festival organisé à Marrakech, de nombreux spécialistes venus des quatre coins du Monde on fait des interventions. Ils ont ainsi permis aux participants de découvrir les arts zen : le taïchi, le yoga mais aussi la médecine traditionnelle chinoise. Pour citer quelques experts, Rabie Dine qui travaille entre Dublin et Marrakech et qui est spécialisé dans la pratique et la connaissance de la médecine traditionnelle chinoise, a animé une conférence à l’école Saadia le 9 Mars.  Le Docteur Si Mustapha Ettajani, psychothérapeute exerçant à Marrakech a animé une conférence sur la relaxation thérapeutique selon la méthode Dr Berger à l’Institut HEM le 10 Mars.

Des ateliers de pratique se sont tenus le 10 Mars de 10h à 18h. Ces ateliers étaient animés par des spécialistes internationaux et ils ont permis aux participants de se s’initier et de se familiariser à toutes ces nouvelles pratiques énergétiques et arts zen. Espérons que de nombreuses initiatives seront prises afin de partager ces arts qui favorisent la relaxation et le bien-être.



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